MURET, LEZIGNAN, CASTILLON, ALMERIA, FES, TANGER, ALMERIA, CASTILLON, LEZIGNAN, MURET
8 jours, 7 avions, 15 pilotes, 7 passagers, 1900 nautiques, 22 heures de vols, 9 décollages, 9 atterrissages (ouf!), 6 aéroports, des milliers de photos … mon plus beau voyage à ce jour.
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Pour la première fois, je participe au voyage annuel de l’aéroclub. Destination Majorque en Espagne pour un week-end prolongé de 4 jours. C’est beaucoup de nouveautés pour moi : un trajet de plus de 3h, la radio en anglais, le survol maritime, des espaces aériens étrangers et le dépôt de plan de vols. Afin d’éviter un survol des Pyrénées (hasardeux en fonction de la météo), nous décidons de passer par Perpignan.
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Bien qu’ayant fait un certain nombre de vols autour de Toulouse, je n’ai jamais posé à Lasbordes. Je décide donc un dimanche matin de faire un aller-retour à Lasbordes. Un ami de l’aéroclub m’accompagne. N’ayant pas encore beaucoup d’expérience sur Cessna, je décide de prendre un C172 pour continuer à me perfectionner.
Un ami me demande si je peux l’emmener lui et son père faire un vol pour voir les Pyrénées. Etant donné que je ne suis pas formé pour le vol en montagne, je lui propose de prendre la direction des Pyrénées mais à haute altitude, loin du relief, pour faire le tour du Pic du Midi par exemple. L’idée lui plait et je réserve donc un avion pour un samedi matin en espérant que la météo nous permette de monter suffisamment haut pour réaliser ce vol. Malheureusement, le DR400-140, n’est pas disponible. Je réserve donc le F-GSTY, un 120 chevaux, nous devrons être patients pour la montée.
Ce n’est pas forcement facile de trouver des volontaires pour être ses premiers passagers, surtout quand on vient tout juste d’avoir sa licence. J’ai quand même réussi à trouver des personnes prêtes à surmonter leur appréhension vis-à-vis de l’aviation légère et du pilote pour me faire plaisir : mes parents, venus de Narbonne spécialement pour l’occasion ! Nous décidons de faire un vol pas trop long : destination Pamiers.
Après ma nav 150 NM, petites leçons de révision afin de se préparer au test. Vol lent et décrochage, panne en campagne, virages serrés, sortie de virage engagé … puis prétest. Le prétest se passe bien, malgré une longue liste de remarques. Je suis enfin prêt à prendre rendez-vous avec un testeur.
Après avoir effectué mon premier vol en solo, les leçons ont été consacrées à la navigation. D’abord en double commande avec mon instructeur, puis en solo, j’ai “visité” les terrains de Pamiers, Saint-Girons, Cazère, Auch, Revel, Agen, Tarbes, Carcassonne, Biarritz, Saucat, Albi. Dernière étape avant la préparation au test final : Effectuer la nav 150 Nm (avant de se présenter au test, il faut avoir effectué une navigation triangulaire en solo de plus de 150 Nm soit environ 275 Km). Mon instructeur me propose Muret / Tarbes / Agen / Muret. Lire le reste de cet article »
Afin de pouvoir aller voir un peu plus loin que les terrains aux alentours, nous avons décidé avec 2 autres élèves de partager un avion pour une leçon de navigation. Au programme, chacun sa branche :
- Muret/Biarritz pour Pierre Alain
- Biarritz/Saucats pour moi
- Saucats/Blagnac/Muret pour Mathieu.
Mes 5 premières leçons ont été consacrées au pilotage de base de l’avion : palier, montée, descente, virage en montée, vol lent … . Dès que la maitrise de l’avion fut suffisante, nous avons attaqué la phase répétitive des tours de piste : décollage, vent arrière, finale, toucher et ainsi de suite. Au début, l’instructeur gardait la main sur le manche au moment de l’arrondi et effectuait des corrections plus ou moins importantes suivant la réussite de l’opération ! Ma première grande satisfaction est arrivée quand j’ai constaté qu’il ne touchait plus les commandes ! Un beau jour (au sens propre et figuré), alors que je demandais à mon instructeur si j’annonçais un toucher ou un atterrissage complet à la radio, il m’a répondu : “Demandez une option” (demande effectuée lorsque l’on veut décider si l’on fait un toucher ou un atterrissage complet qu’une fois sur la piste). Dès que les roues ont touché le sol et que la vitesse fut maitrisée, il reprit les commandes et freina énergiquement en annonçant à la radio :
Après quelques heures passées sur internet à chercher comment et où apprendre à piloter, j’ai poussé la porte de l’aéroclub Clément Ader de Muret (LFBR) le 24 février 2007. J’étais encore un petit peu hésitant, mais au fond de moi, la décision était prise, j’apprendrais à piloter. Une semaine plus tard, j’avais passé ma visite médicale, formalisé les inscriptions et le rendez-vous avec un instructeur pour la première leçon était pris.